Auch et Pau, les danseuses et danseurs du ballet du grand théâtre de Bordeaux et différents athlètes en boxe, ski, triathlon, mixed martial arts… Et étant passionné de surf, j’ai côtoyé des surfeurs professionnels et effectué quelques compétitions de surf en tant qu’ostéopathe professionnel et ce, durant mes études.
Après quelques compétions, une légende du surf mondial, Wayne Rabbit Bartolomio m’a repéré. Il a cru en moi et grâce à cela j’ai pu devenir le premier ostéopathe officiel du Tour Mondial de Surf et c’est en parallèle que des clubs de Foot sont venus me chercher, dont l’OM, le FC Barcelone, les girondins de Bordeaux, le Bayern de Munich… Je côtoie tous les surfeurs au quotidien. Je suis Kelly Slater depuis 1999, quant à Jeremy flores, je l’ai vu grandir et évoluer en junior puis en pro; je connais bien aussi Mick Fanning pour ne citer qu’eux...
N.G. :
Quel a été votre cursus pour devenir Ostéopathe? Et plus particulièrement pour devenir un ostéopathe sportif ?
E.R. :
Je considère mon parcours comme assez atypique. En effet, j’étais rugbyman professionnel et suite à une blessure, j’ai dû arrêter ma profession assez jeune.
Pour guérir j’ai dû faire de la rééducation et j’ai ensuite effectué une formation de thérapie manuelle, puis une école d’ostéopathie en 4 ans. Ce fut une très bonne école mais il me semblait tout de même qu’il me manquait quelque chose, que ce n’était pas suffisant, j’ai donc fait 5 ans d’études supplémentaires dans l’école d'étiopathie de Genève.
N.G. :
L’intensité des séances auprès des sportifs est-elle plus grande que sur des non sportifs ?
E.R. :
Bien sûr, il ne faut pas oublier que les sportifs de HAUT NIVEAU et j’appuie bien sur le terme de haut niveau, sont des